L’ONG AHA tire la sonnette d’alarme : Secourir les réfugiés soudanais dans la zone de Koulbous-Birack.
L’ONG AHA déplore que les échos de ces violences qui ont duré plusieurs jours (depuis mi-novembre) tardent à arriver à Ndjamena et à Khartoum.
La conséquence directe de ces conflits intercommunautaires, c’est une affluence accrue de réfugiés dans le Wadi-Fira au Tchad. On dénombre plus de 12.000 réfugiés depuis le début des évènements.
Si les autorités de la région du Wadi-Fira, notamment le Gouverneur Général Adam Abdallah Tounissi s’est rendu au chevet de ces personnes vulnérables avec une aide ponctuelle (en kits wash et en vivres), beaucoup reste à faire. En effet ces nouveaux déplacés et réfugiés sont dans la détresse et la précarité la plus totale. Ils manquent de tout. Il est indispensable que l’UNHCR prenne à bras le corps ce problème urgent.
Après la descente sur place dans le Dar-Tama où les Soudanais continuent d’arriver, un rapport a été rédigé et une équipe dépêchée de Biltine pour rendre compte aux autorités et au bureau national du HCR.
L’ONG Action humanitaire africaine (Aha) espère que de mesures d’urgence permettront d’abréger les souffrances de ses réfugiés ainsi que des populations hôtes qui appuient sans relâches ces nouveaux venus.
Une fois de plus, le Darfour, est secouée par des heurts, notamment provoqués par des disputes territoriales ou les difficultés d’accès à l’eau avec des conséquences sur des régions frontalières. Notamment, la Région du Wadi-Fira, une terre d’accueil pour les déplacés et les réfugiés. Il faut rappeler que le Darfour a connu une longue guerre qui a fait depuis 2003 au moins 300’000 morts et 2,5 millions de déplacés selon l’ONU.
Le Bureau de l’ONG AHA