La situation des droits de l’homme au Tchad pour l’année 2020 n’est pas reluisante

Il serait objectif d’admettre que les libertés fondamentales, bien entendues, celles d’opinion, de mouvement, de manifester et beaucoup d’autres n’ont été pratiquement qu’inexistantes. Du dispositif sécuritaire au système carcéral en passant par un appareil judiciaire momifié à l’opinion du pouvoir, les droits et libertés fondamentaux n’ont été qu’un leurre au Tchad. Au même titre que les justiciables, les défenseurs des droits de l’homme au Tchad sont menacés, traqués et arrêtés pour leur dénonciation. C’est ce qui nous conduit à constater que la situation des droits de l’homme au Tchad pour l’année 2020 ne se différencie pas positivement de celles des années précédentes.

Cette année-là n’est pas reluisante en termes de garantie et protection des droits fondamentaux de la personne humaine car les multiples interdictions des réunions, des manifestations, de réunion ou d’association ont non seulement envenimés sérieusement le climat social mais ont également accentués les pratiques attentatoires à l’intégrité physique des personnes. Des arrestations arbitraires suivies des bavures policières et des traitements dégradants des personnes détenues sont les faits enrichissant de la situation déplorable des droits de l’homme au Tchad.