L’ONG AHA condamne l’encerclement des sièges des Partis Politiques et des locaux d’Associations.
« Les autorités doivent mettre fin aux mesures restrictives imposées à des associations et partis politiques. » s’est exclamé Maina Abakar, Point focal de l’Observatoire des Droits de l’Homme de l’ONG Action Humanitaire Africaine.
En effet, depuis quelques jours, plus précisément depuis le 29 Octobre 2020, alors que se tient le Forum au Palais du 15 Janvier, les Bureaux de la Ligue tchadienne des droits de l’homme (LTDH), de l’Union des Syndicats du Tchad et ceux des Partis d’Opposition sont encerclés par les agents du Groupement mobile d’intervention de la police.
Ce qui est encore plus grave, c’est l’investissement de plusieurs lieux privés et publics par les forces de l’ordre et des agents de renseignement mal outillés dans leurs métiers.
Les raisons de ces privations des libertés demeurent inconnues. Mais quelques membres de la société civile et des militants des droits de l’homme seraient en réunion dans ces locaux.
Toutefois, nous condamnons de tels agissements et demandons au gouvernement la levée de cette restriction à la liberté de mouvement. C’est une mesure illégale qui viole les droits à la liberté d’association et de circulation pourtant garantis par la Constitution du Tchad et le droit international. Malgré la pandémie de COVID19, la liberté de réunion est garantie sous certaines conditions. De ce fait, l'entrée ou la sortie ne doit pas être restreinte aux citoyens de manière arbitraire.
Observatoire des DDH de l’ONG AHA