L’ONG AHA exige que lumière soit faite sur la mort suspecte du détenu, Moussa Fadoul Hassaballah

26 Juin 2020, 22:13

L’ONG AHA est très préoccupée par des cas de violations des Droits de l’Homme en République Centrafricaine, pays de Barthelemy Boganda.

Sous mandat dépôt pour de motif fallacieux, Moussa Fadoul Hassaballah croupissait dans la geôle du camp de Roux. Il a été Injustement accusé de vol de véhicules en bande organisée, l’ ancien Maire du 3ème arrondissement de Bangui a rendu son dernier soupir dans des circonstance troublantes.

Notre organisation rappelle que l’interpellation du défunt Moussa Fadoul Hassaballah qui devait durée 72 heures au titre de la garde à vue s’est prolongée jusqu’à un an et trois mois sans qu’il ne soit entendu par un juge d’instruction ni jugé jusqu’à ce que mort s’en suit.

Malgré plusieurs demandes d’évacuation sanitaires introduites par la famille du détenu gravement malade, les autorités centrafricaines n’ont donné aucune suite favorable.

De l’avis de nombreux observateurs, cela ressemble à un plan savamment concocté par les autorités pour salir la réputation de l’accusé.

De mémoire, M. Moussa Fadoul Hassaballah était cité parmi les hommes d’affaires influents du quartier KM5. Au fil du temps, et avec sa droiture dans la construction de son empire, il est devenu un mécène pour les uns et une source d’inspirations pour les jeunes entrepreneurs.

Notre organisation trouve ambiguë l’attitude du Gouvernement centrafricain dans ce dossier ce qui a conduit indubitablement à la mort de M. Moussa Fadoul Hassaballah, elle  dénonce cette situation d’injustice et demande  que toute la lumière soit faite sur son cas.

 

Observatoire des DDH (ONG AHA)

Bureau de Genève

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