L’ONG panafricaine AHA exige la libération de Marafa Hamidou Yaya

7 Juillet 2020, 18:28

 

Communiqué de presse

L’ONG panafricaine AHA exige la libération de Marafa Hamidou Yaya

Notre organisation à vocation humanitaire et l’échelle africaine exprime sa grave préoccupation devant la situation de M. Marafa Hamidou Yaya , homme politique camerounais, ancien Secrétaire Général de la présidence, proche du président Paul Biya, incarcéré depuis le 16 avril 2012 dans une caserne militaire de Yaoundé.

C’est dans ce cadre que Action Humanitaire Africaine (AHA) rappelle aussi que le département d’État américain et plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont reconnu la question de  M.Marafa comme un prisonnier d’opinion. Ils ont appelé  à maintes reprises les autorités camerounaises à sa libération immédiate.

A New York, lors de sa 75e session, le Groupe de Travail des Nations Unies sur la Détention Arbitraire (GTDA), au terme d’une procédure contradictoire de plusieurs mois, et après examen des milliers de pièces, a rendu une décision demandant sa libération immédiate.

L’état de santé physique de Monsieur Hamidou se dégrade sérieusement et c’est dans cette circonstance qu’il a appris depuis la prison le décès en 2017 de son épouse.

AHA souligne également qu’avant avant d’être arrêté, M.Marafa Hamidou avait demandé l’autorisation d’aller effectuer des traitements et des contrôles à l’étranger, mais sa demande a été refusée. Il est reclus dans une prison de haute sécurité à l’intérieur de ce camp, dans une cellule de 3 mètres sur 4, sans fenêtre, et dans une cour intérieure exiguë, sans abri, qu’il partage avec ses codétenus.

Par le biais de son bureau de Kousseri au Cameroun,  l’Action Humanitaire Africaine, ONG panafricaine joint sa voix à celle de Mme Michelle Bachelet, haute commissaire aux droits de l’Onu qui a appelé le 25 mars dernier, les Etats à désengorger les prisons au regard du contexte de menace de Covid-19.

Afin de préserver l’état de santé du détenu politique, Marafa Hamidou, AHA appelle de nouveau le Groupe de Travail sur les Détentions Arbitraires (GTDA) et les Etats membres de l’ONU à se mobiliser et à s’impliquer pour  sa cause qui est une question prioritaire et  préoccupante en termes des violations de droits humains et des libertés.

 

Bureau de Kousseri

ONG AHA

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