L’ONG AHA participe à la sensibilisation sur l’importance du déminage.

23 Novembre 2018, 15:19

Les mines et les restes explosifs de guerre font aujourd’hui encore une victime toutes les deux heures dans le monde. Des populations font face à des menaces comme des engins explosifs improvisés, des mines artisanales ou encore des restes explosifs issus de conflits récents.
La journée internationale de sensibilisation aux dangers des mines a été l’occasion de réaffirmer l’importance accordée par l’ONG AHA à la sensibilisation sur les risques des mines antipersonnel et autres restes explosifs de guerre.

Au Tchad, 300 000 personnes vivent sous la menace des mines et des restes explosifs de guerre, héritages de conflits successifs. De plus, l’instabilité actuelle aux frontières du pays aggrave une situation humanitaire déjà complexe : plus de 4 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire ou une assistance d’urgence. Pour soutenir le développement du nord du Tchad, depuis 2017, AHA sensibilise les populations aux risques liés aux engins non explosés.  

Par un partenariat scellé avec le HCND, l’ONG AHA apporte sa contribution aussi bien dans la formation (Bases de données, Méthodes de sensibilisations) que dans la sensibilisation au danger des mines. Le volet sensibilisation va également permettre une facilitation de la compréhension du travail du HCND et du projet PRODECO par les populations locales. Une démarche qui facilitera davantage l’opérationnalisation et l’exécution de PRODECO.

Le renforcement des capacités institutionnelles se fait à N’Djamena au siège national de l’ONG AHA où la structure est doté d’une salle informatique, d’une salle audiovisuelle et d’un espace de séminaire assez conséquent. La sensibilisation au déminage se fera dans le Tibesti, la région du lac Tchad, le Borkou et l’Ennedi.

Par ailleurs l’ONG AHA tient à saluer les initiatives passées PADEMINE et actuelles PRODECO, des projets d’importances capitales selon les mots du DG, Monsieur Ibni Oumar Mohamed Saleh.

L’ONG AHA plaide auprès des autorités nationales pour l’adoption et la promotion de l’application des législations nationales nécessaires à la réalisation des objectifs du programme et de la mise en œuvre de la Convention.

Le Tchad continue à subir les effets néfastes des sous munitions. L’ONG AHA lance un appel vibrant aux États qui font parties de la Convention sur les Armes à sous munitions d’apporter les soutiens techniques et financiers nécessaires pour faire des enquêtes non technique et technique afin de circonscrire les zones d’épandage aux fins de ratissage et à la remise à dispositions des terres saines à la population.

L’investissement ou le financement de la production des armes prohibées défait le cadre juridique international qui régit leur interdiction. Nous sommes donc d’avis que les investissements dans la production des armes à sous munitions sont une violation de l’Article1 de la CCM.

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